
Entre les herbes, les moutardes et les sels, les Français affichent leur goût pour une cuisine relevée. Plus sensibles à l’origine des ingrédients, ils regardent de près les prix, période post-inflationniste oblige. Par Sidonie Wathier
Un plat mijoté accompagné d’une sauce maison épicée, des poêlées de légumes bien poivrées, une mayo fraîche à la moutarde… Les assaisonnements, piquants et plus neutres, ont toujours le vent en poupe. Le marché des assaisonnements et condiments enregistre une croissance de + 4,9 % en valeur et + 1,3 % en volume (Source Circana, Tous Circuits GMS, CAM du 01-01-2024 au 29-12-2024). Parmi les segments les plus porteurs se trouvent les épices et les herbes (+ 4,7 % en valeur et + 5,6 % en volume), les huiles (+ 9 % en valeur et + 1,3 % en volume) et les poivres et sels (+ 4,2 % en valeur et + 2 % en volume). « Nous assistons à une reprise de la consommation. En période de tension économique, les Français cuisinent davantage au lieu d’aller au restaurant et chez le traiteur, note Alexandra